Voici les recommandations du ROLBG –

Réunis trois jours durant aux fins de renforcement des capacités de suivi des réformes institutionnelles et d’évaluation de la gouvernance en cette période de transition, l’atelier du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance (ROLBG) s’est achevé mercredi à Libreville.

Au titre des résolutions et préconisations, les participants membres du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernementale (ROLBG) recommande plusieurs actions stratégiques portant notamment sur la gouvernance politique et électorale.

Il a précisément été suggéré à cet effet, le renforcement des mécanismes d’inclusion des acteurs sociaux dans les réformes électorales par la formation des scrutateurs, afin de garantir la transparence des élections. Le souhait de procéder à la Vérification du fichier électoral pour s’assurer de l’intégrité du processus électoral, a aussi été émis par les participants.

Il a en outre été préconisé de mener des campagnes de sensibilisation, en utilisant les réseaux sociaux, pour éduquer les jeunes sur l’importance de voter et organiser des tables rondes afin de discuter des réformes globales et du nouveau code électoral.

« Il y a le code électoral que la société civile va proposer, ainsi que le code de bonne conduite des partis politiques et des candidats indépendants que la société civile va essayer également d’élaborer et de proposer. Pour les élections qui arrivent, la société civile va suivre, peut-être aller sur le terrain pour se sensibiliser avec pour défi majeur, minimiser le taux d’abstention », a souligné Jean François Ndong Ebe, Secrétaire général du ROLBG et organisateur de la formation.

L’atelier a permis aux participants d’être outillés aux techniques de rédaction du code électoral, dont les « recommandations et l’expertise pourraient être mises à la disposition du comité en charge de l’élaboration du futur code électoral en république gabonaise », a déclaré Evariste Zué Zué, président de la Fédération Catholique des Mouvements (FECAM).

Animée par l’expert formateur, Dr Arsel John Moro Ngui, ancien président de la Commission politique du Dialogue national, cette formation témoigne de l’engagement de la société civile gabonaise à œuvrer pour une démocratie plus forte et inclusive, appelant à un renforcement de la coopération avec la CEEAC et les Nations Unies.

Cet atelier n’est que le début d’un processus qui vise à garantir des élections transparentes, crédibles et essentielles pour la stabilité et le développement du Gabon, s’est achevé par la remise des attestions aux participants. 

Elliott Ana Merveille et Tryphène Lembah

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