une machine à laver géante pour sauver l’hygiène et la propreté des patients et du personnel –

Les cliniques et les hôpitaux sont des espaces critiques qui nécessitent des niveaux d’hygiène élevés, pour assurer la sécurité et le bien-être des patients. Sur fonds propres, la direction générale du Centre hospitalier régional (CHR) de N’tchengué en appui avec celle en charge des finances, s’est dotée d’une machine à laver neuve de dernière génération. Arrivée de Chine, elle pèse 2 tonnes et mesure 1,86/1, 80 m. Sa puissance lui donne l’autorisation de laver 50 à 80 kilos de linges en un seul cycle. Celle-ci vient éloigner du personnel les années d’horreur que l’hôpital a traversé avec seulement deux machines domestiques.

« Cette machine a pour objectif d’autonomiser le lavage en buanderie, elle est automatique et manuelle. Tout ce qui est en coton c’est nettoyé autour de 45 minutes, et ceux qui sont en produits textile c’est au tour de 25 minutes››, a indiqué  Kévin Nganga, chef de service au CHR de N’tchengué

Cette machine industrielle va traiter durant toute sa vie, d’importants volumes de linge au quotidien et à des températures élevées qui garantissent l’élimination des virus et des bactéries pathogènes.

« Avant le lavage prenait plus de temps, le volume de linges était en augmentation », se rappelle-t-il.

Un seul cycle de lavage va permettre de traiter d’énormes charges de linge allant jusqu’à 80 kilos, ce qui contribue à maintenir un environnement hospitalier propre et sûr. Cette nouvelle acquisition fait suite à un déficit en outil de lavage. En effet, depuis des années le CHR n’avait plus connu une acquisition similaire. Et les deux machines mises à la disposition de leurs utilisateurs il y’a plus de 20 ans, ont trouvé la mort ce qui ne facilitait plus un meilleur traitement des tenus des patients et du personnel.

« Ces deux machines sont en panne depuis plus de 15 ans. On a dû acheter trois machine à usage domestique en attendant de trouver une solution définitive à ce problème », ajoute Dr Jonas Mboumba, directeur du CHR de N’tchengué.

Ce nouvel outil rentre dans la politique générale de l’hôpital celle de  »faire du CHR de N’tchengué, un produit marketing à des coûts les plus bas possible ». Ce projet a permis à la direction générale de l’hôpital de se doter en tout début d’année dernière de 2 000 paires de draps pour habiller l’ensemble des lits de l’hôpital, de 1 000 sarreaux dont 800 pour les adultes et 200 en pédiatrie.

Selon  Dr Mboumba.  « quand nous sommes arrivés, au niveau de l’hôpital il n’y avait quasiment pas de paire de draps pour habiller les lits. Nous avons également fait un constat, au niveau du bloc opératoire il n’y avait que six tambours/jour ».

Un engagement qui a permis aux patrons du CHR de N’tchengué de redynamiser son personnel, ce qui lui permet actuellement d’assurer vingt-six interventions par jour aux blocs opératoires, contre six il y a trois ans maintenant.

« Nous sommes désormais capables d’opérer vingt-six patients dans la journée sans que nous ayons un déficit en linges opératoires. Nous sommes passés de trois chirurgiens à sept », précise Dr Jonas Mboumba.

         Jean-Jacques Rovaria Djodji

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