Élu le 04 octobre dernier à une majorité écrasante de 71,26% des suffrages exprimés (300 voix) face à son challenger Lynda Nzah Bekale (28,74) soit 121 voix, le nouveau président du Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG), Landry Abaga Essono ambitionne faire de la magistrature gabonaise minée par l’instruction du politique, un « corps libre et indépendant ».
« Je formule qu’ensemble nous accomplissions la mission qui nous est assignée : faire de la magistrature un corps libre et indépendant », plaide M. Abaga Essono, appelant par la suite ces confrères à le rejoindre dans cet engagement civique résolu au service de la corporation.
Le magistrat hors hiérarchie est commissaire à la loi près le tribunal administratif d’Oyem. Il remplace à ce poste Germain Nguema Ella, qui avait bataillé avec pugnacité contre le régime déchu d’Ali Bongo pour obtenir le statut particulier des magistrats.
Ledit statut donne ainsi une série d’améliorations des conditions de vie et de travail des magistrats. Il s’agit notamment des émoluments revalorisés et des avantages sociaux accrus. Des avantages pour mettre ces grands commis de l’Etat à l’abri de la corruption qui gangrène ce corps judiciaire.
Camille Boussoughou
