Le responsable Ligne-métier de la BCEG, Alain Brice Ndinga Mavouroulou durant l’entretien avec la presse le 06 mars à Libreville © Gabonactu.com
Le responsable Ligne-métier de la Banque pour le commerce et l’entrepreneuriat du Gabon (BCEG), Alain Brice Ndinga Mavouroulou, a, durant une visite guidée accordée à la presse au sein de l’Agence centrale « Okoumé » sise au centre de Libreville, indiqué que selon les prévisions, l’établissement bancaire en développement aura 100.000 clients en 2028.

« La BCEG à l’horizon 2028 c’est au moins 100 000 clients », a déclaré M. Ndinga Mavouroulou tout en soulignant avec assurance que la BCEG dont les perspectives sont prometteuses, sera parmi les fleurons du secteur dans les années à venir.
Mise en place en décembre 2024, par le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, la BCEG a pour vocation de servir de volant d’affaires au développement d’un tissu d’entrepreneurs nationaux, dans l’optique de redynamiser l’économie nationale.

Le Top management de la BCEG en pleine séance de travail © Gabonactu.com
Avec un capital de 17 milliards de FCFA détenu à 100% par les gabonais, l’objectif de cette banque moderne ayant tous les lignes des métiers (PME, professionnels et particuliers), est de promouvoir l’entrepreneuriat national.
Dans sa présentation, Alain Brice Ndinga Mavouroulou a fait savoir que, « le Président de la République a eu l’ingénieuse idée et la clairvoyance nécessaire de nous dire que : la femme gabonaise, la commerçante gabonaise qui est dans la rue avec son étalage, qui vend les piments, qui vend la tomate, qui vend de l’oignon, devait avoir l‘opportunité de bénéficier de l’accompagnement bancaire ».
Dans cette optique, plusieurs femmes qui vendaient dans les marchés anarchiques d’Awendjé (4e arr. de Libreville) et IAI (5e arr.), ont été admises dans le nouveau « marché CTRI » d’Oloumi dans le 4e arrondissement de Libreville. Elles sont désormais bancarisées et bénéficient de l’accompagnement de la BCEG.
La banque qui a pour mission également de corriger les projets des potentiels entrepreneurs pour les rendre viables, prévoit s’étendre progressivement dans les six (6) arrondissements de Libreville avant de se déployer dans les huit (8) autre provinces du pays.
Camille Boussoughou
