Jean Remy Yama a finalement déposé à la Cour constitutionnelle l’acte de naissance de sa mère retrouvé par un membre de sa famille qui a longuement fouillé ses archives à la recherche du document qui manquait pour valider la candidature de l’Enseignant chercheur à l’élection présidentielle du 12 avril prochain.
« Nous avons versé dans le dossier le document à l’origine du rejet. Oui. L’acte de ma mère a été versé au dossier », a déclaré avec joie Jean Remy Yama dans une conférence de presse mercredi au siège de son parti.
Le rejet de la candidature de président du Parti national pour le travail et le progrès (PNTP) a suscité un « tollé dans la famille » notamment à propos des allégations selon lesquels ses parents seraient des inconnus, a-t-il affirmé.
« Mes parents se sont mobilisés. Ils ont fouillé dans leurs affaires. Et ils ont trouvé les papiers de ma mère », a-t-il annoncé.
« Parmi les pièces déposées à la cour constitutionnelle figure la pièce demandée par le ministère de l’Intérieur », a-t-il conclu.
Jean Remy Yama a soutenu qu’il n’y a plus de raisons que sa candidature ne soit plus validée.
Samedi, le ministère de l’Intérieur a rejeté les dossiers de 19 des 23 candidats à l’élection présidentielle du 12 avril prochain. Celle de Jean Remy Yama figure sur cette liste « noire ». Les intéressés avaient jusqu’à ce mercredi pour déposer un recours à la Cour constitutionnelle.
Yama a déposé la pièce manquante mardi. La Cour n’a pas encore communiqué sur le nombre de recours reçus.
Pour le moment, 4 candidats ont été jugés aptes à participer au scrutin présidentiel. Il s’agit d’Alain Claude Bilie-By-Nzé, Joseph Lapensée Essingone, Stéphane Iloko Boussengui et Brice Clotaire Oligui Nguéma.
Carl Nsitou
