« Actuellement inconscient, son état clinique est incertain » (le collectif des avocats de Brice Laccruche Alihanga) –

Le collectif des avocats de Brice Laccruche Alihanga, hospitalisé d’urgence dans la nuit du 11 au 12 juin 2024  au Centre Hospitalier Universitaire d’Angondjé situé  dans le nord de Libreville suite à la détérioration  de sa santé chancelante, a , indiqué dans un communiqué parvenu à la rédaction de Gabonactu.com, que son client se trouve dans un état critique.

« Actuellement inconscient, son état clinique est incertain », a indiqué avec inquiétude le collectif des avocats conseils de Brice Laccruche Alihanga,

L’ancien directeur de cabinet de l’ex chef de l’Etat Ali Bongo, souffre du cancer du côlon qu’il aurait contracté durant son séjour de 04 ans à la prison centrale de Libreville. Depuis le mois de mai dernier, il fait face à plusieurs procès convoqués par la Cour criminelle spéciale de Libreville pour des faits supposés de détournements de deniers publics et de blanchiment des capitaux.

Pour ses avocats, « l’exigence de sa présence à ces procès a visiblement eu un impact dévastateur sur sa santé, le rendant aujourd’hui incapable de se présenter devant la Cour ».

« Le Collectif des Avocats déplore avec la plus grande fermeté le manque d’humanité et de considération dont notre client a été victime en étant contraint de subir une série de procès malgré son état de santé critique », souligné avec indignation le communiqué.

Au regard de ce qui précédé, les avocats ont appelé les autorités judiciaires à prendre en compte l’état de santé de « Monsieur Laccruche Alihanga et à faire preuve d’humanité et de compassion en suspendant les procédures en cours jusqu’à ce que sa santé lui permette de participer équitablement à son procès ».

Ce mercredi en matinée, la Cour criminelle spéciale a renvoyée l’audience qui devrait se tenir au 18 juin prochain. Un délai jugé très insignifiant par le collectif des avocats de Brice  Laccruche Alihanga  qui sollicite la suspension dudit procès pour éviter encore à son  d’autres  charges émotionnelles.

Camille Boussoughou

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