L’UDIS souhaite qu’Oligui Nguema s’exprime publiquement sur l’Affaire HPO –

Les porte-paroles de l’UDIS durant la conférence de presse le 10 mars à Owendo (ville voisine de Libreville) © Gabonactu.com

Les porte-paroles de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), ont, au cours de leur sortie médiatique hebdomadaire, souhaité que le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema puisse s’exprimer publiquement par rapport à l’affaire Hervé Patrick Opiangah, qui serait poursuivi par une « justice instrumentalisée » dans un dossier vide qui relèverait de l’imaginaire.

« L’UDIS s’interroge, avec gravité, sur le silence du Chef de l’Etat, le Général de Brice Clotaire Oligui Nguema, ce d’autant plus qu’il a été personnellement saisi par le directoire de notre parti. L’UDIS fonde pourtant des espoirs sur un éclairage public du Président de la République dans ce contexte politique hautement symbolique, quant aux nombreuses zones d’ombre qui subsiste dans cette affaire », a demandé Edmond Dominique Epoma Ngadi, porte-parole de l’UDIS.

Pour l’UDIS, son intervention permettra de démêler les « pelotes de lianes », concernant le parjure de l’actuel procureur de la République de Libreville, Bruno Obiang Mve, lequel aurait déclenché l’action judiciaire sans plainte d’un plaignant.

Le parti d’Hervé Patrick Opiangah, fait savoir à l’opinion que le 14 nombre 2024, date de lancement des poursuites judiciaires contre Hervé Patrick Opiangah, il n’existait aucune plainte au parquet de Libreville.  Les différentes perquisitions de son domicile, du siège de son parti et la fermeture de son Holding HPO & Associés  opérées par des éléments des  services spéciaux lourdement armés, les 20,21, 22, 23, 24 et 25 novembre 2024, se seraient déroulées en toute illégalité.

Depuis lors, l’ancien Ministre des Mines d’Oligui Nguema, tombé en disgrâce est en cavale. Sa famille politique et biologique exige le retour sécurisé  de leur leader. Même son de cloche chez ses avocats qui dénoncent « une machination grotesque de la justice ».

Ayant épuisé toutes les voies de recours, l’UDIS dit se réserver le droit d’initier dans les prochains jours, « des sit-in et des marches de protestations dans le respect de l’ordre public pour faire entendre raison et réclamer le retour de son Président Hervé Patrick Opiangah, sur la terre de ses ancêtres ».

Camille Boussoughou

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