Les étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB) seront également éligibles au programme ‘’1 gabonais – 1 taxi – 1 permis’’ initié par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et de son président, Brice Clotaire Oligui Nguéma. La bonne nouvelle leur a été annoncée, presque simultanément avec le recensement des postulants sur le campus de l’UOB à Libreville. Il est mené par le Comité des jeunes pour la transition et l’initiative vise à diversifier les opportunités d’employabilité et d’insertion professionnelle au bénéfice des étudiants.
La phase actuelle consiste à inviter les bénéficiaires à confirmer leur inscription en présentiel avant de débuter la formation en auto-école. « J’ai tant cherché le permis, maintenant l’opportunité s’est présentée, je l’ai saisie », a commenté une jeune étudiante, visiblement enthousiaste, soulignant l’importance de ce dispositif pour son avenir professionnel.

Le projet se structure en quatre étapes : le recensement des demandeurs, l’examen et le traitement des candidatures, la confirmation en présentiel et enfin la formation pratique en auto-école. « Je vais postuler pour l’obtention d’un Taxi Gab+ parce que c’est aussi un de mes souhaits. C’est une vraie aujourd’hui que je ne voudrais vraiment pas laisser m’échapper », affirme un autre étudiant qui résume ainsi l’espoir et l’ambition qui animent les jeunes étudiants de l’UOB.
Lancé en octobre 2023 par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, le programme « Un Gabonais, un taxi, un permis », a déjà offert 417 taxis dans sa première phase. 400 autres taxis seront bientôt distribués à d’autres bénéficiaires, non seulement à Libreville, mais également à Port-gentil, Franceville et à Oyem.
Les bénéficiaires, exclusivement des gabonais âgés entre 21 et 60 ans, doivent verser 20 000 Francs par jour à la Direction générale de Taxi Gab+, pendant deux ans et demi, avant de devenir définitivement propriétaires des taxis qui leur sont confiés.
L’initiative vise à la fois à renouveler le parc vieillissant des taxis dans le Grand Libreville notamment et à se réapproprier un secteur du transport commun tenu en très grande majorité par des sujets expatriés.
M.-O. Mignonne et Christina Thélin Ondo
