La Secrétaire générale adjoint 4 du Parti démocratique gabonais (PDG, ancien parti au pouvoir), Nanette Longa Makinda, a, lors de la séance de sensibilisation au siège du parti par le Programme national de prévention et de contrôle des cancers (PNPCC) le 25 octobre 2024, invité ses sœurs du parti d’aller se faire dépister des cancers féminins pour se prémunir du pire.
« Votre implication est d’autant plus importante aux séances de dépistage. Car, sait-on jamais, cela pourrait être l’opportunité de déceler des phases primaires des cancers que nous aurions vite traités afin de sauver des vies. Mais encore mieux, ces phases de dépistage sont l’occasion de s’informer sur son état de santé et sur les mesures préventives à adopter », a souhaite Mme Longa Makinda
Le thème choisit cette année par l’OMS est : « transition vers un dépistage organisé des cancers ». Pour la conférencière, Dr Nathalie Ambounda, Directeur du PNPCC, les facteurs des risques pour contracter le cancer de Col de l’utérus, sont « à 70% la multiplication des partenaires sexuels, les avortements, ».
La redoutable maladie est causée par le papillomavirus (HPV), indique-t-on. Pour minimiser les risques, la spécialiste recommande que le dépistage se fasse systématiquement dès qu’une fille est sexuellement active, jusqu’à l’âge de 65 ans.
La transmission du cancer du sein est quant à elle génétique à 40%. Celui-ci touche également les hommes à hauteur de 3%, selon la spécialiste qui appelle aussi cette catégorie de personnes à se faire dépister.
« Si le cancer est au stade 1, c’est-à-dire un dépistage précoce, il a plus de chance d’être guéri », a-t-elle fait savoir, invitant les uns et les autres à faire fi du déni de cette maladie qui amène inéluctablement à la mort quand elle est découverte en pleine métastase.
Antoine Relaxe
