trafic suspendu jusqu’au 15 octobre à cause du déraillement d’un train minéralier –

Le trafic est « momentanément » suspendu sur le Transgabonais, l’unique ligne de chemin de fer qui relie Libreville à Franceville suite au déraillement d’un train minéralier survenu le13 octobre 2024 à 14h, entre les gares de Mboungou Badouma et Lifouta, au kilomètre 569+100, a annoncé le même jour, la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG), entreprise de transport ferroviaire exploitant le réseau de chemin de fer gabonais.

La filiale de la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG) ne donne pas des détails sur les circonstances de ce énième déraillement. Mais, elle rassure qu’« aucun blessé n’est à déplorer. Cependant, 18 wagons se sont renversés, détruisant environ 700 mètres de voie », indique la SETRAG. Tout en précisant que les équipes sont mobilisées sur le terrain pour le rétablissement normal du trafic des trains le 15 octobre 2024.

Et en attendant la reprise du trafic, « le train de voyageurs N°731, parti de la gare d’Owendo, terminera exceptionnellement son trajet à la gare de Lastourville, le lundi 14 octobre à 8h. Les passagers à destination de Moanda et Franceville poursuivront leur voyage via un service de bus mis en place par la SETRAG à cet effet. Le train de voyageurs N°712 au départ de Franceville, initialement prévu ce jour est reporté au lundi 14 octobre 2024 à 12h au départ de la gare de Lastourville », détaille la SETRAG.

C’est donc une énième suspension du trafic sur le Transgabonais à la suite d’un accident de train. Selon le diagnostic posé par l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF), la principale cause de ces accidents est liée à l’état défectueux de la ligne ferroviaire Owendo-Franceville.

Long de 648 km entre Libreville et Franceville, le Transgabonais est aujourd’hui dépassé et vétuste et occasionne de ce fait, de nombreux retards et des accidents. Pour y remédier, la SETRAG a lancé un vaste « plan de remise à niveau » (PRN) en 2015. En cours, ce programme prévoit notamment le renouvellement de la voie ferrée, le traitement des zones instables, et la réalisation des ouvrages que sont les ponts sur le chemin de fer.

Martine Ondo

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