Sous l’emprise des Bangandos , le Parquet  de Port-Gentil sort enfin de sa réserve après son manque de rigueur –

Pierre Johsan Aperano Essongue, le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Port-Gentil est sorti de son silence, cinq jours après les événements de violences que la capitale économique a connu le 23 août dernier opposant deux gangs de la commune de Port-Gentil notamment celui du 2e et l’autre du 4e arrondissement. Censé conduire l’action publique au pénal et disposer d’un droit d’action et d’intervention pour défendre l’ordre public au civil, ce jeune magistrat au soir de ces malheurs événements qui ont conduit à l’agression des paisibles citoyens et au pillage de plusieurs échoppes, n’a pas su faire montre de rigueur, d’implication, de patriotisme, de protection des biens et des personnes.

Critiqué par sa population qui criait à l’aide au moment des faits, l’homme s’est littéralement fondu dans l’air laissant aux hommes politiques bientôt en partance notamment le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, le soin de pondre quelques lignes et de venir dire ce que la population savait déjà. Selon Pierre Johsan Aperano Essongue qui a tenu à faire une déclaration télévisée,  « 124 personnes ont été interpellées dans le cadre de cette vaste enquête, qui mobilise les officiers de police et de gendarmerie ».

Aussi, si plusieurs victimes souhaitent vraiment que soient incarcérés, reconnus coupables et condamnés à des peines lourdes les auteurs de ces actes de barbarie pour que cela puisse servir d’exemple, d’aucuns exigent de tout cœur que le Procureur de la République puisse contrôler les prolongations de garde à vue, les interpellations et bien évidemment les placements sans ingérence politique, amicale et familiale,  comme on le sait au Gabon.

Les populations souhaitent également qu’il procède ou fait procéder à tous les actes nécessaires à la recherche et à la poursuite des auteurs d’infractions pénales même si pour l’heure ‹‹ on dénombre 113 adultes et 11 mineurs. Nous comptons sur la collaboration des populations pour faciliter l’interpellation rapide des fugitifs, afin qu’ils répondent de leurs actes lors du déferrement qui interviendra dans la semaine ››, précise Pierre Johsan Aperano Essongue.

Si ce chiffre est insignifiant selon la population qui était mêlée dans une crainte, elle estime cependant que les  »microbes » à la gabonaise qui ont répandu la peur et semé la terreur est bien plus important que le nombre versé au travers des médias. Certes, le Parquet de la République précise que la traque se poursuit et que chaque auteur répondra de ses actes.

Jean-Jacques Rovaria Djodji 

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