« Laissons des militaires mettent de l’ordre, laissons des militaires conduire les affaires de la Nation » (Marcel Ntchoreret, président du Cercle OMEGA)

L’homme politique rompu, le président parti Cercle OMEGA, Marcel Robert Ntchoreret qui s’oppose au retour rapide dans les casernes des militaires réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), estime que ces derniers qui font la démonstration d’un patriotisme affirmé depuis leur arrivée au pouvoir le 30 août 2023, devaient , dit-il,  continuer  à rester aux commandes du pays, même après la transition.

« Laissons des militaires mettent de l’ordre, laissons des militaires conduire les affaires de la Nation », a fait savoir M. Ntchoreret, dans une conférence de presse tenue  le 22 août 2024 à Libreville.

Soutien inconditionnel du CTRI dirigé par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, le parti Cercle OMEGA, estime  que le pouvoir qui était incarné depuis 56 ans par le Parti démocratique gabonais (PDG) a brillamment échoué. Les régimes d’Omar Bongo (1967-2009) et d’Ali Bongo (octobre 2009-août 2023), ce sont, d’après lui, illustrés par une gouvernance approximative ayant plombé le développement du pays.

« Les militaires ont fait la démonstration de leur capacité, ils ont fait la démonstration de leur responsabilité et ils ont la démonstration de leur attachement au drapeau, à la Nation, à la République ; je pense que ce n’est pas ça le débat, le débat c’est le développement du Gabon », a-t-il indiqué.

Concernant l’affaire qui défraie la chronique, relative à la découverte après une minutieuse enquête, des serveurs pirates au sein de la Société d’énergie du Gabon (SEEG), Marcel Robert Ntchoreret qui appelle la justice a frappé avec sévérité, plaide pour que les enquêtes similaires se poursuivent dans d’autres  administratives publiques et parapubliques.

Pour lui, « j’espère que cette fois-ci la justice ne fera pas de cadeau ; ça ne doit pas s’arrêter à la SEEG, il y a une multitude d’administrations, d’institutions, il faut remettre de l’ordre. Moi je suis pour l’ordre, la discipline pour développement du pays ».

Camille Boussoughou

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